Bombay & les enfants des rues

 

Les enfants des rues

Bombay, dont la population a atteint les 24 millions d'habitants en 2018 est la capitale économique de l'Inde et aussi une ville où 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Bombay abrite le plus grand bidonville de toute l'Asie (Dharavi).

Chaque jour des centaines de nouvelles familles arrivent à Bombay à la recherche d'un emploi et d'un meilleur niveau de vie.

Plus de 100 000 enfants vivent dans les rues.

 QUI SONT CES ENFANTS ?   D'OÙ VIENNENT-ILS ?

Beaucoup sont issus de familles disloquées par la pauvreté. Certains sont orphelins, d'autres se sont enfuis de chez eux pour survivre car ils étaient maltraités et abusés. La misère est la principale cause de leur fuite. D'autres enfin ont été tentés par l'aventure, attirés par cette ville phare qu'est Bombay. La rue est devenue plus que leur famille, un vrai lieu de vie. Mais ces enfants vivent sans la protection, sans la surveillance d'adultes, Ils sont livrés à eux-mêmes.

On retrouve aussi ces enfants "défavorisés ou en détresse" dans les zones plus rurales en Inde.

 QUE FONT-ILS POUR SURVIVRE ?

Ils mangent où ils peuvent, ce qu'ils peuvent. Pour cela ils mendient ou volent aux étalages. Ils font des petits jobs comme : cirer des chaussures, laver des taxis, vendre des objets trouvés. Ils ramassent des chiffons, du verre, des sacs plastiques. Ils cherchent aussi de la nourriture dans les poubelles des restaurants, tout cela dans le but de manger et gagner quelques roupies.

ILS SONT EN DANGER PERMANENT, PHYSIQUEMENT ET MORALEMENT

Sans affection et sans repères, ils sont la proie de tous les exploiteurs. Personne ne se soucie de leur santé, alors que certains attrapent des maladies dangereuses, se blessent avec des seringues, des aiguilles, des lames de rasoir, et parfois meurent de leurs blessures.

De plus, les abus sexuels sont fréquents. Les filles restent les plus vulnérables et vivent dans la peur du viol et de la prostitution.

QUE PEUVENT-ILS DEVENIR ?

Des petits délinquants vivant de vols et de trafics, des rebelles, malades, chômeurs, affamés, qui engendrent à leur tour la misère. Pour les sortir de la rue il faut leur donner un toit et surtout une raison de vivre !

Les associations indiennes, Snehasadan, Navajyothi et Aruloli ont pour but de redonner UNE VIE DE FAMILLE à ces enfants abandonnés, sans distinction de caste ni de religion.